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Chapitre V.

June 06. 2016

 

Le dimanche matin, les rayons du soleil transpercent le voile blanc des rideaux du salon de Key, et vont chatouiller les narines de Rubis. Elle ouvre doucement les yeux, gênée pour cette sensation. En se réveillant, allongée dans le canapé, elle s’aperçoit s’être endormie chez Key : (« Mince, j’espère que les parents n’en sauront rien, sinon ils ne me laisseront plus sortir… Dormir chez un gars que je connais depuis une semaine, c’est light… Mais… J’ai vraiment l’impression de le connaitre depuis longtemps ce gars… Au passage, il est où ? »). Elle se redresse d’un coup du canapé, et observe les alentours. Aveuglée par le soleil brutal, elle met rapidement sa main devant ses yeux, et regarde dans tous les coins de la pièce. Elle entend alors du bruit provenant de la cuisine, puis, quelques instants plus tard, Key arrive.

Key : « Ah ! C’est bon tu es réveillée ? »

Rubis : « Heureusement que mes parents n’étaient pas à la maison, ils auraient appelé la police sinon, et j’aurais pris un bon sermon… Il est quelle heure ? »

Key : « un peu plus de 10h, tu as faim ? Je me suis préparé un bol de céréales, tu en veux ?

Rubis : « Un peu, oui… Merci. »

Rubis se lève difficilement, elle ressent des douleurs partout dans son corps. Ça laisse des traces de dormir dans un canapé… Elle suit Key qui se dirige vers la cuisine, le temps qu’il finisse de lui préparer un bol également, puis ils partent s’assoir à table pour manger tranquillement. Rubis baille maladroitement, elle est encore en train de se réveiller, observant la scène, Key rigole gentiment, il semble parfaitement réveillé de son côté.

Key : « Ça va ? Je suis désolé, hier, quand tu t’es endormie, j’ai pas voulu te réveiller… »

Rubis, répond à moitié dans les nuages : « Hein … » puis quelques secondes après « Je crois que c’est la première fois que je t’entends t’excuser ! » elle regarde Key de façon malicieuse, et lui rend un léger sourire.

Key sourit de nouveau : « Et tu n’es pas près de m’entendre à nouveau m’excuser. »

Rubis : « C’est dommage ! Sinon merci pour hier. »

Key : « Avec plaisir, c’était amusant de te voir enroulée dans ta couette comme une larve. »

Rubis ronchonne, ce qui décroche un rire à Key.

Key : « C’était comment ta sortie d’hier ? »

Rubis : « Ah, c’était sympa, si seulement Matéo ne m’avait pas collé toute la journée. »

Key : « Il semble beaucoup t’apprécier. »

Rubis : « Il veut juste ajouter un trophée à sa collection. »

Key semble froissé : « J’espère que tu te trompes… » Il la regarde soudainement sérieusement « De toute façon s’il te blesse, je lui ferais regretter. »

Rubis ne sait pas comment réagir sur le coup, elle est très étonnée de sa phrase. Puis Key reprend un air joueur et lui adresse un grand sourire, n’inspirant aucune confiance. Rubis se met alors à penser (« Est-ce que je fais bien de lui accorder autant de confiance, alors que ça fait que une semaine qu’on se connait ? »)

Key : « Est-ce que ça t’intéresse de faire un jeu ? »

Rubis se méfie : « Lequel ? »

Key répond en approfondissant son regard : « Un action ou vérité ? »

Rubis (« Bon sang… Il a un regard vraiment hypnotisant… ») : Je jouais à ça en primaire… Mais pourquoi pas… »

Key : « Ok, attend on va s’installer dans le canapé. »

Ils rangent leurs bols dans l’évier, puis vont tranquillement s’installer dans le canapé.

Key : « Honneur aux femmes. »

Rubis sourit : «  Soit… Action ou vérité ? »

Key : « Vérité. »

Rubis : « Réellement, pourquoi tu veux jouer à ça ? »

Key fait de nouveau un regard envoutant, et un sourire malicieux : « Pour en apprendre plus sur toi, et en particulier, connaitre tes secrets. Donc action ou vérité ? »

Rubis : « Vérité. »

Key : « Pourquoi tu rejettes tous les gars qui ont des sentiments pour toi ? »

Rubis rigole puis répond : « Ok… Parce que je ne veux pas me lancer dans une relation sans lendemain, avec qui je ne ressens rien… Et… Ça me fait un peu peur aussi… »

Key : « Pourquoi ? »

Rubis approche son doigt de la bouche de Key, sans la toucher : « Hey, chacun son tour. »

Key : « Vérité. »

Rubis, étonné : « J’ai même pas encore demandé ! Bon… J’ai remarqué que tu parlais à personne dans la classe, à part moi… Pourquoi ? »

Key : « Parce que les autres ne m’intéressent pas, et tu me fais rire, donc j’aime bien parler avec toi. Action ou vérité ? »

Rubis : « Action. »

Key attend quelques instant, puis répond « Ferme les yeux. »

Rubis interloqué : « Hum? »

Key attendant, elle ferme les yeux, s’abandonnant à ses autres sens pour deviner ce qu’il se passe, elle repense à son malaise, où elle était un peu dans la même situation, ce qui la met mal à l’aise. Soudainement, un de ses sens s’éveille, elle sent quelque chose de doux sur sa douche, ce qui la fait sursauter : (« Est-ce que c’est son doigt ? »). Puis elle se sent compte qu’en réalité il a posé sa bouche sur la sienne, et toutes ses pensées se vident…

 

 

 

Après quelques secondes, Key s’éloigne, Rubis garde les yeux fermés. Aucun des deux ne prononcent un mot.

Rubis ouvre les yeux : « Toilettes ! »

Elle se lève soudainement, et se dirige vers une porte avec un petit dessin de WC.

Elle se pose deux secondes derrière la porte, toujours incapable de penser, après quelques instants : (« Ressaisis toi ! C’est la première fois ce genre de situation, j’ai été trop faible… ») Elle semble être en colère, puis son visage s’adoucit (« En réalité… C’était bizarre… Mais agréable… »), elle se secoue la tête (« Arrêtes, il a fait ça pour te montrer qu’il n’y avait pas à avoir peur… Enfin… Je pense…). Après avoir tourné en rond, elle appuie sur la chasse d’eau des toilettes, pour faire croire à Key qu’elle y était réellement, même s’il sait très bien ce qu’il se passe… Puis elle en sort pour le rejoindre.)

Rubis : « Pourquoi tu m’as embrassé ? »

Key : « C’est un bisou magique pour ne que tu n’aies plus peur. »

Rubis, un peu embarrassée, ronchonne.

Key : « Il faut jamais dire Action… c’était pour te rassurer, mais ça n’a pas marché apparemment, est-ce que je dois m’excuser à nouveau ? »

Rubis : « C’est rien, c’est oublié, c’est juste un bisou, comme ceux que je faisais en primaire. Action ou vérité ? »

Key rigole : « En primaire ? C’est un peu vexant… Vérité. »

Rubis : « Est-ce que tu as déjà eu une petite amie ? »

Key : « Oui. »

Rubis : « C’est tout comme réponse ? »

Key sourit : « Bah j’ai répondu à ta question ! Action ou vérité ? »

Rubis : « Action. »

Key rigole : « Tu joues avec le feu… Bon bah… » Il réfléchit quelques instants « Ne te bloque plus lorsque quelqu’un t’avouera ses sentiments. »

Rubis est étonnée de son action : « Mais ça me regarde que moi ça… Tu me fais vraiment pensé à Anna, elle essaye toujours de me convaincre de sortir avec quelqu’un… »

Key approche son visage de Rubis qui rougit en repensant au baiser : « Et bah lâches toi. »

Le téléphone de Rubis se met à sonner, elle l’attrape de sa poche, il s’agit de ses parents… Elle répond aussitôt.

Rubis : « Bonjour Maman. »

Mère : « Bonjour, ça a été ? »

Rubis : « Oui tout va bien, et pour vous ? »

Mère : « C’est bon c’est fini la maison est parfaite pour rendre les clefs, on rentre dans 2 heures, on doit faire l’état des lieux. »

Rubis : « D’accord Maman, bon à tout à l’heure. »

Mère : « A tout à l’heure. »

Rubis raccroche, puis se retourne vers Key : « Je vais devoir rentrer, mes parents rentrent dans 2 heures, je dois aller prendre ma douche et ranger un peu. »

Key : « Pas besoin de te justifier, on se voit demain. »

Rubis : « OK. »

Elle se prépare puis rentre chez elle. Une fois rentrée, elle se douche et range la maison pour bien accueillir ses parents.

Après ce weekend, les journées qui passèrent se ressemblaient. Après les dernières gelées de l’année, le mois de Mai fait venir les premiers « vrais » rayons de soleil de l’été. C’est un Jeudi classique d’école pour Rubis. Mais Matéo semble agité.

Pendant l’heure d’aide aux devoirs, Rubis attrape son téléphone discrètement pour envoyer un message à Matéo : « Qu’est ce qui se passe ? »

Elle aperçoit qu’il a reçu le message, il semble étonné en le lisant. De façon stupéfiante, il arrive à taper un roman sur son téléphone très rapidement et sans aucune discrétion. Malgré tout le professeur ne s’aperçoit de rien… Rubis est exaspérée en observant la scène.

Matéo : « Oh ! Tu t’inquiètes pour moi ? Je vais rougir… Vu que tu t’intéresses à moi, tu te souviens que tu m’as dit oui pour passer un aprèm avec moi ? Donc ce weekend, c’est bon ? »

Rubis, blasée : (« Pourquoi j’ai été lui parler… ») Puis elle lui répond : « Ok, Samedi après-midi, un cinéma ? »

Matéo lui répond, toujours de façon très peu discrète : « Toute l’après-midi, pas seulement le cinéma ! T’as bien vu, je suis malheureux, faut me réconforter ! Je viendrais te chercher chez toi. »

Rubis soupire puis hoche la tête vers le bas en regardant Matéo.

 

Le samedi arriva très vite, Rubis se prépare pour son « rendez-vous », elle ne sait pas quelle tenue choisir, le ciel est illuminé d’un beau soleil, et les températures sont celles d’un début d’été. Elle sort quelques vêtements : (« Jupe ou pantalon ? Par précaution c’est peut-être mieux pantalon, on est pas encore en été après tout… Et pour le haut… ») Elle retourne dans son armoire, regarde quelques instants et attrape un T-Shirt gris avec quelques froufrous, et un gilet noir. Elle les met à côté du Jean bleu clair et commence à se changer. Après quelques minutes, elle attache ses cheveux pour être tranquille, laissant seulement deux mèches devant accompagnant la frange, elle enfile ensuite des bottines noires, puis son téléphone sonne.

Rubis : « Oui ? »

Matéo : « Je suis devant chez toi, tu sors ? »

Rubis : « Oui, oui, j’arrive tout de suite. »

Elle raccroche, puis emprunte les escaliers pour sortir. En refermant la porte, elle aperçoit Matéo, appuyé sur une voiture plutôt chère, avec un T-Shirt décontracté noir, une veste, puis un Jean classique.

Rubis : « T’as piqué la voiture de ton père ? »

Matéo rigole : « Non, j’ai le permis, et c’est ma voiture, sinon t’es ravissante, on y va ? »

Rubis rougit légèrement à cause du compliment. Elle approche pour s’installer dans la voiture : « Je comprends mieux maintenant pourquoi tu as autant de filles après toi… »

Matéo : « Je ne sais pas comment je dois le prendre… Tu considères que je n’ai pas d’autres qualités ? »

Rubis : « Mais non c’est pas ce que j’ai dit… enfin bref. »

Après être installée dans la voiture, Rubis claque la porte, et Matéo met en route le moteur.

Matéo : « Dis-moi… tu préfèrerais pas regarder tranquillement un DVD chez moi ? »

Rubis sourie : « Non, on reste sur le cinéma. »

Matéo commence à rouler avec la voiture : « J’aurai tenté. »

Après quelques minutes ils arrivent au cinéma, avec plusieurs films à l’affiche.

Rubis : (« pour la 1ere fois où je vais voir quelque chose avec lui, il faudrait peut-être un film plutôt comique… Enfin il en a peut-être prévu un. ») Elle se retourne vers Matéo, en attendant ses propositions.

Matéo : « Est-ce qu’il y en a un qui t’intéresse ? »

Rubis prend un air dépité : (« Il n’avait rien prévu… ») Puis lui répond : « il y en a un qui a l’air amusant là, pourquoi pas celui-là ? » En montrant une affiche.

Matéo : « Ok, si tu veux. »

Ils vont donc prendre les tickets pour le film, et vont s’installer dans la salle. La séance se passe normalement, Matéo semble beaucoup s’amuser devant le film, il ne tente rien envers Rubis, ce qui l’étonne un peu d’ailleurs, mais elle l’a rarement vu s’amuser autant, elle sourit en le voyant rire de bon cœur : (« d’habitude, lorsqu’il sourit, c’est plus un sourire de politesse. Ça lui va mieux de rire naturellement. »)

La séance se termine tranquillement. Matéo et Rubis discutent du film joyeusement en regagnant la sortie du cinéma.

Rubis : « En tous cas ça se voit que t’a aimé le film, tu n’as pas arrêté de rire. Tu regardes souvent des films comiques ? »

Matéo : « D’habitude avec des filles, non, c’est plutôt des films d’amour, elles préfèrent en général, mais à vrai dire j’aime beaucoup rire, donc j’adore les films comiques… Tu devrais t’estimer heureuse, peu de personnes le savent, ça fait pas génial devant les filles quelqu’un qui rit pour tout et pour rien. »

Rubis : « C’est vrai que la plupart des filles aiment les films à l’eau de rose… »

Matéo lui sourit en réponse, puis, il aperçoit une affiche accrochée sur un poteau dans la rue, annonçant une séance d’initiation à l’accrobranche ce weekend dans le grand parc. Aussitôt son regard s’illumine, ce que Rubis ne manque pas de remarquer.

Rubis : « C’est sympa ce qu’ils font, j’ai encore jamais fait d’accrobranche, on pourrait y aller ? »

Matéo se retourne, étonné : « Mais t’es une fille, toi ? »

Rubis rigole : « C’est pas parce qu’on est une fille, qu’on n’aime pas ça, tu as été uniquement avec des princesses ? »

Matéo : « Princesses, je sais pas, de la plupart des filles que je connais, il n’y a que Ely qui aime ce genre de d’activités. »

Rubis est un peu étonné : « Ely ? Je ne te vois jamais avec elle pourtant. »

Matéo : « Je la connais depuis la primaire, c’est une amie d’enfance, au lycée on se parle seulement pendant le cours de physique chimie, sinon on se voit de temps en temps. Mais moins depuis quelques temps je ne sais pas pourquoi… »

Rubis : « En tout cas, elle semble beaucoup t’apprécier. »

Matéo ne réagit pas, puis ils se remettent en route vers l’accrobranche. Le trajet laisse quelques instants à Rubis, pour qu’elle plonge dans ses pensées : (« Jusque-là tout se passe bien, c’est sympa, et il n’a rien tenté… Par contre c’est bizarre, quand j’ai parlé de Ely, j’ai eu l’impression d’avoir plombé l’ambiance… Mais je me fais peut-être des idées. »). Ils arrivent finalement au parc, Matéo gare sa voiture et ils descendent pour aller à l’attraction.

Rubis : « J’ai bien fait de mettre un pantalon ! »

Matéo lui répond avec un grand sourire : « Ça ne m’aurait pas dérangé du tout que tu mettes une jupe, on se serait arrangé... »

Rubis : « Oui, oui… Je serais venu me changer chez toi c’est ça ? Tu peux toujours attendre… »

Matéo : « Arrêtes de me voir d’un mauvais œil, je ne suis pas du genre à m’intéresser à une fille juste pour une nuit… »

Rubis : « C’est ce que tu m’as laissé paraitre. »

Matéo se rapproche du visage de Rubis : « Bah laisse-moi te prouver le contraire alors… »

Rubis se rappelle du baiser de Key, qui ne signifiait rien, et se recule brusquement. « On verra. »

Matéo sourit : « Ça me donne plus d’espoir qu’au début. »

Rubis repart dans ses pensées : (« Abruti de Key, pourquoi il m’a embrassé l’autre jour, je croyais avoir oublié, mais ça me gêne réellement… »)

Puis ils arrivent à l’entrée de l’accrobranche près des personnes qui équipent, il y a un peu de monde. Un monsieur leur fait signe d’approcher, il leur explique comment s’équiper, et leur filent un coup de main pour tout bien attacher. Puis il les redirige vers le parcours d’initiation. Il y a le 1er parcours pour enfant, pour commencer, et le second parcours un peu plus complexe mais sans danger, pour les plus grands. Rubis et Matéo se lancent dans le 1er.

Matéo fait signe à Rubis : « Honneur aux dames. »

Rubis : « Quel gentleman… »

Elle commence à monter les 1ères marches, Matéo la suit, de très près. Ils réussissent sans encombre le circuit, les messieurs de l’équipement les applaudissent en sortie, Rubis se sent un peu gênée, Matéo qui semble s’éclater, la pousse aussitôt vers le 2nd circuit, ce qui surprend Rubis.

Matéo : « La suite nous attend ! »

Il semble si enthousiaste que Rubis n’ose pas le stopper, et elle se laisse emmener. Au premier obstacle, Rubis ressent déjà un peu la différence, elle se balance beaucoup plus. Matéo beaucoup plus stable l’aide en la maintenant dans le dos avec une main. Ils arrivent à passer les autres obstacles avec moins de problèmes, puis vient la dernière épreuve, la tyrolienne. A voir le visage de Matéo, il n’attendait que ça depuis le début.

Rubis s’embrouille un peu dans l’attache de la corde. Matéo s’approche d’elle pour lui donner un coup de main.

Matéo : « Laisse-moi faire. »

Il commence à bien attacher tout comme il faut. Mais Rubis semble très embarrassée, il est très proche d’elle, elle se remémore à nouveau la scène avec Key, ce qui la met très mal à l’aise. Matéo redresse la tête d’un coup, ils se retrouvent nez à nez, Rubis sursaute et penche dangereusement vers le coté, Matéo la rattrape en passant son bras autour de sa taille, et l’attire contre lui. Se retrouvant dans cette situation, tout se mélange dans la tête de Rubis, elle panique un peu et elle se met à virer au rouge tomate. Matéo voyant son angoisse, s’éloigne d’elle doucement, se retourne et attend tranquillement qu’elle se calme.

Matéo : « Ne t’inquiètes pas, je ne suis pas ce genre de personne à profiter d’un moment de faiblesse. »

Rubis se met à penser : (« Parce que Key le serait ? Non mais à quoi je pense… Matéo s’amuse, je ne veux pas plomber l’ambiance. »)

Rubis : « Désolé, j’ai juste été perturbée par autre chose… Bon allez je me lance. »

Matéo : « Garde les yeux fixés sur le matelas d’arrivée. »

Rubis hoche la tête. Elle prend le temps de se concentrer, puis elle se lance.

A l’arrivée, son visage indique clairement qu’elle a adorée cette tyrolienne, les personnes de l’évènement viennent l’aider à défaire l’équipement, quelques secondes après elle entend un hurlement « Youhouuuuu », puis elle voit Matéo s’étaler sur le matelas comme une crêpe en éclatant de rire.

Rubis rigole également : « J’ai adoré ton atterrissage. »

Matéo lui sourit et vient la rejoindre pour défaire tout.

Après ce moment sportif, ils décident de finir la journée autour d’une boisson.

Matéo : « Elle était vraiment géniale cette journée. »

Rubis : « J’avoue, c’était super… Je te vois vraiment différemment de d’habitude. »

Matéo penche la tête vers elle au-dessus de la table : « Donc tu commences à craquer ? »

Rubis : « Il ne faut pas exagérer non plus… » Un silence de quelques secondes intervient, puis Rubis reprend, « En tout cas tu as l’air mieux, ces derniers jours, tu avais l’air un peu triste. »

Matéo prend un air étonné : « Tu m’observais ? »

Rubis : « Pas besoin de t’observer pour le voir… »

Un nouveau silence apparait le temps de boire quelques gorgées, Matéo semble songeur.

Matéo : « Dis-moi… Pourquoi tu ne sortirais pas avec moi ? »

Rubis, surprise, manque de s’étouffer avec sa gorgée : « Quoi ? »

Matéo : « Donne-moi une bonne raison. »

Rubis : « je n’éprouve pas ce genre de sentiments. »

Matéo : « C’est pas une bonne raison, beaucoup de gens ne sont pas amoureux lorsqu’ils commencent une relation ça peut venir après. »

Rubis : « Ça ne fait pas partie de mes principes. »

Matéo se rapproche doucement de Rubis : « Oublies un peu tes principes, essayes seulement, et tu verras. »

Sur cette phrase, Rubis reste pensive...

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